Prochaine visite :

Journée à Paris le mercredi 10 juin

ACTUELLEMENT AU FRESNOY (Tourcoing)

EXPOSITION MESOPOTAMIE AU LOUVRE LENS

INSTITUT DU MONDE ARABE A TOURCOING : A PARTIR DU 17/11/16

TOUT L'ETE AU PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE

JUSQU'AU5 JUIN AU LAM (Villeneuve d'Ascq)

samedi 28 mars 2015

Retrouvez l'essentiel de l'interview de Bruno Gaudichon !

Le mardi 17 mars 2015, nous avons eu l'honneur et le grand privilège de pouvoir interviewer Monsieur Gaudichon, le conservateur en chef du musée "La Piscine". C'est lui qui organise les expositions et dirige le musée. C'est un homme gentil qui aime beaucoup son travail. Quand il nous parle des expositions, on dirait que les œuvres d'art sont comme ses enfants !
Bernardino Meireless

Suite à un problème technique, l'interview de M. Gaudichon n'a pu être filmée. Heureusement, les élèves du club se sont souvenu pour vous de ses principales réponses.
 


Pourquoi a-t-il accepté de rencontrer les élèves du club "Visites   d'expositions" ?
M. Gaudichon a répondu que quand on l'invitait quelque part, il venait avec plaisir, si son emploi du temps le lui permettait.

Quelles études a-t-il faites ?
Il a passé l'équivalent d'un Bac L (littéraire) puis un doctorat en histoire dans l'art moderne.

Comment est-il devenu directeur du musée La Piscine ?
Bruno Gaudichon a commencé sa carrière au musée Sainte-Croix de Poitiers, avant d'être engagé comme directeur du musée "La Piscine" à Roubaix.

Aime t-il la ville de Roubaix ?
Oui, il aime beaucoup cette ville, sans trop savoir pourquoi ! Il a inscrit ses enfants dans des écoles roubaisiennes. Il s'est intéressé au Palais Vaissier (ci-dessous), aujourd'hui détruit, qui lui fait penser au Taj Mahal.

Se souvient-il de la première exposition qu'il ait vue ?
Il se souvient surtout d'avoir pu admirer, à la bibliothèque de Saint-Dié (Vosges), un livre de géographie très ancien dans lequel le nom "Amérique" est donné pour la première fois à ce continent. Cette visite l'a beaucoup marqué.

De quelle exposition est-il le plus fier ?
Toutes ! M. Gaudichon insiste sur le fait que chaque exposition lui permet de faire des rencontres, avec le public bien sûr, mais aussi les propriétaires ou institutions qui acceptent de prêter leurs œuvres. Il nous encourage à aller visiter les nouvelles expositions qui ont été inaugurées le 20 mars à la Piscine, dont celle consacrée à Nathalie Lété, surprenante.

Quelle exposition rêverait-il de monter ?
La prochaine, qui sera consacrée à Chagall, à l'automne 2015 ! La Piscine a déjà accueilli une exposition consacrée à ce peintre il y a quelques années mais cette fois, ce sera sur le thème de la musique, en partenariat avec la Cité de la Musique à Paris.

Doit-il parfois se déplacer à l'étranger pour son métier ?
Régulièrement : cette année, il s'est déjà rendu à Washington et à Tokyo, pour s'assurer de la sécurité des œuvres que son musée a prêtées. Le Japon, en raison des risques sismiques, exige des mesures particulières. Et dans les jours qui viennent, M. Gaudichon s'envolera pour Montréal afin de faire une conférence sur Camille Claudel.
Les expositions de La Piscine qui ont marqué M. Gaudichon
A propos de Camille Claudel, s'attendait-il à ce que la dernière exposition de la Piscine rencontre un tel succès ?
M. Gaudichon a confirmé que c'était la 2ème exposition la plus fréquentée de l'histoire du musée, après l'exposition Picasso, réalisée dans le cadre de Lille 2004, Capitale européenne de la culture. Pourtant, les expositions de sculpture attirent généralement moins de monde que les expositions de peinture. M. Gaudichon reconnaît être souvent pessimiste au démarrage d'une exposition, et son équipe doit toujours le rassurer ! Lors de l'exposition consacrée aux sculptures de Degas, en 2010, il a été surpris de voir la foule venir prendre des selfies avec "la Petite Danseuse" du musée d'Orsay !

Cela a t-il été compliqué de réunir les 150 sculptures de l'exposition ?
Assez compliqué, aux dires de M. Gaudichon, car certaines des sculptures prêtées appartiennent à des particuliers qui ont du mal à s'en séparer pour 3 mois ! Mais la plupart provenait du futur musée Camille-Claudel, dont l'ouverture a été repoussée à l'automne, ce qui a permis des prêts nombreux. En revanche, certaines sculptures ont sans doute été prêtées pour la dernière fois, en raison de leur fragilité. C'est le cas de la statue de Persée et la Gorgone (ci-contre).


Dans cette sculpture, qu'est devenu le bouclier dans lequel Persée regarde le reflet de la Gorgone pour lui trancher la tête sans affronter son regard ? (ci-dessus)
Personne ne le sait ! A-t-il été cassé, perdu ? Une chose est sûre : des photos de la statue nous prouvent qu'il a bien été sculpté par Camille Claudel. Les spécialistes se demandent en quelle matière il a été réalisé : certains pensent qu'il était en marbre, comme le reste de la sculpture, d'autres croient qu'il était en bronze, matériau réfléchissant. M. Gaudichon avance l'idée qu'il aurait pu être en marbre recouvert de bronze. Camille Claudel aimait en effet le mariage des matériaux, comme dans La Vague, composée de marbre-onyx et de bronze (ci-contre).


A t-il envisagé d'installer l'exposition Camille Claudel autour du bassin du musée, qui en est le lieu emblématique ?
Non. Dès la conception du musée, il a été décidé que les expositions temporaires seraient présentées dans une salle à part, pour ne pas rendre inaccessible le bassin aux visiteurs pendant l'installation et la désinstallation des expositions. De plus, pour M. Gaudichon, le bassin est une œuvre d'art à lui tout seul, avec son portique monumental et ses verrières multicolores.


A t-il dû payer pour se faire prêter les œuvres de l'exposition ?
M. Gaudichon nous a expliqué que la règle, c'est que l'on ne paye pas (sauf frais de transport, d'installation et d'assurance). Mais souvent, les musées se prêtent des œuvres en échange d'autres œuvres. Le musée Rodin, lui, a demandé à La Piscine de financer la restauration d'une œuvre de Camille Claudel en échange de son prêt.

Une dernière question d'une personne du public : aimerait-il présenter un jour La Joconde dans son musée ? Et connaît-il les secrets de ce tableau ?
M. Gaudichon a été catégorique : c'est impossible. Le Président de la Région Nord-Pas-de-Calais a tout fait pour faire venir la toile de Léonard de Vinci à Lens pour l'inauguration du "deuxième" Louvre, en 2012, et n'y est pas parvenu... Ce tableau ne quitte plus Paris car il est trop fragile pour être transporté. Il existe de nombreuses anecdotes sur ce tableau. Certains disent qu'il s'agirait en fait d'un homme ! Mais l'histoire la plus incroyable reste le vol du tableau en 1911 : la police française le recherchera inlassablement pendant plus de 2 ans, arrêtant même le poète Guillaume Apollinaire ! Finalement, c'est en Italie que la toile sera retrouvée. Le voleur était un vitrier qui avait participé à la mise sous verre des tableaux du Louvre. Pour pouvoir l'admirer, une seule solution : aller à Paris et se frayer un chemin parmi la foule de touristes. Les chefs d’œuvres, ça se mérite... M. Gaudichon, lui, a déjà obtenu l'autorisation d'admirer Mona Lisa un mardi, jour de fermeture du musée !


Merci à M. Gaudichon de s'être prêté au jeu de cette interview de façon aussi pédagogique !

Si vous avez des questions, des réactions ou si vous avez assisté à cette rencontre et vous souvenez d'autres réponses de M. Gaudichon, vos commentaires sont les bienvenus ! Pensez à les signer.















samedi 21 mars 2015

Présentation de l'exposition "De là-bas et d'ici"

Par Imane Souli
En ce moment, au rez de chaussée de la Maison Folie de Wazemmes, se déroule l'exposition "De là-bas et d' ici" qui a été réalisée par Gilles Rondot. Au cours de ses voyages, notamment avec sa troupe de danse hip-hop, cet artiste a eu l' idée de prendre en photo de vraies personnes devant des panneaux publicitaires pour montrer le décalage entre la pauvreté des habitants qui se battent parfois pour envoyer leurs enfants à l'école et les produits de consommation destinés le plus souvent aux Occidentaux. Sur le diaporama, vous trouverez ses photos de Bombay (Inde), Ségou (Mali), Marrakech (Maroc) mais aussi New-York (USA) et Paris (France).
Ce que Gilles Rondot a voulu dénoncer à travers cette expo, c'est un peu d' un côté le rêve et de l'autre la réalité.


Où ? A la Maison Folie de Wazemmes 

Comment ? Métro Montebello (ligne 2) ou Gambetta ( ligne 1) 

Quand ? Du mercredi au dimanche de 14h à 18h jusqu'au 29 mars.

Combien ? Gratuit pour tout le monde !
 

samedi 14 mars 2015

Qu'est-ce que la maison folie de Wazemmes ?

Par Romane Gaudré.
La maison folie de Wazemmes était auparavant une usine textile qui a été réaménagée en 2004 par l’agence néerlandaise Nox et l’architecte Lars Spuybroek. C'est un lieu mixte (plusieurs bâtiments en un seul : une salle de spectacle et deux salles d'exposition), disposé dans un quartier de Lille célèbre pour son esprit populaire et son marché. Nous avons eu, le reste du groupe et moi, un accueil très agréable !
Je vous conseille d'y aller !



Avec une ancienne habitante du quartier rencontrée par hasard...

mercredi 4 mars 2015

Qui était Camille Claudel ?

Par Dina Belghanem .
Camille Anastasia Kendall Maria Nicole Claudel était une sculptrice française née le 8 décembre 1864 et morte le 19 octobre 1943 à 78 ans .
On sait qu'elle était la sœur de l'écrivain Paul Claudel. Elle a entretenu une relation avec le sculpteur Auguste Rodin. C'est à cause de leur rupture très mal vécue qu'elle sera admise dans un hôpital psychiatrique.
C'est grâce au succès du film de Bruno Nuytten qu'elle sortira de l'oubli.

Voici certaines de ses œuvres conservées 

L'Abandon (bronze)
La Valse (voir l'article de Romane)
La Petite Châtelaine (voir mon article précédent)
Persée et la Gorgone (voir l'article de Khalil)