Par Anaïs Soler. Comme le titre de cette œuvre l'indique ("Break the wall"), on a l'impression que l'artiste a détruit le mur. C'est un trompe l'œil. Comme dans le tableau "La Liberté guidant le Peuple" de Delacroix, on y voit Marianne le drapeau tricolore à la main
ainsi que le peuple français armé de fusils. Les couleurs sont
claires, les flammes sont bien représentées, de même que la fumée en
arrière. La seule chose qui "gâche" l’œuvre c'est l’immense mot
au milieu et le drôle de....bonhomme ?
L'artiste a débuté dans le monde du graffiti fin 1984 à l'âge de 15 ans. Il adopte le pseudonyme Psychose en 1987. «
Tous les jours , j’écris sur les murs pour la liberté
d'expression ! » déclare t-il. Peut-être a t-il voulu nous dire que l'on a tous le droit de s'exprimer
comme on le souhaite. Cela fait référence à la liberté de la France. Mais il y a un autre message dans cette œuvre : « On voit des murs pousser de partout, en Palestine, au Mexique, je veux montrer que la peinture peut servir à les briser ces murs.»
Exposition "Street Génération(s)" à la Condition Publique (Roubaix), jusqu'au 18 juin.
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